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    Voici, enfin, le premier chapitre de mon histoire (ce qu'on peut appeler un chapitre...--' ) Désolée, aussi, pour le titre mais je n'ai pas trouvé autre chose. Vous verrez plus tard à quoi il fait référence. Bon..bah..

    BONNE LECTURE (ou pas) :

     

     

     

    Chapitre 1

    L'absence d'un père

     

     

     

    Ce soir-là, j'étais allongée sur mon lit, la tête entre les mains à attendre que les heures passent.

    Aujourd'hui, bien plus que les autres jours, j'étais déprimée. La journée m'avait épuisée mais je n'arrivais pas à fermer l'œil. Je pensais encore à ce qui m'angoissait le plus. J'avais toujours été stressée par le lycée, mais à ce moment-même, je ressentais tout autre chose; un sentiment de tristesse. Je ne savais pas pourquoi je pleurais. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi triste et désespérée pour une raison qu'étrangement, j'ignorais.

     

    *

     

    «MARISSA ! Réveille-toi !» me cria ma mère. Rien de mieux pour se réveiller que la douce et délicate voix de ma mère... Voilà à quoi se résumait ma journée : pression, travail, stress.

    Je m'habillai, avalai un croissant en vitesse et partis au lycée.

     

    **

     

    Dans le bus, je m'assis au fond, dans un coin où l'on ne pourrait me déranger. Je ne parlai à personne contrairement aux autres jours. Je ne levai pas une seule fois la tête de mes chaussures. Quand le bus s'arrêta, je fus la première à sortir. Je rejoignis Reina, mon amie d'enfance. Elle est née au Japon et nous nous connaissons depuis nos trois ans. Elle habitait l'appartement voisin du notre. C'est cette année là, pour mes trois ans, que mon père nous abandonna, ma mère et moi. Depuis, Reina et moi sommes inséparables. Il n'y a jamais un moment où nous ne savons pas quoi nous dire. Mais ce matin tout était différent. Je n'avais pas la tête à rire des nouvelles chaussures de Silver ou de se raconter les derniers potins du lycée. Reina, non plus, ses parents étaient en plein divorce. Moi, j'étais simplement triste pour une raison qui m'échappait encore. Je ressentais comme un manque important. Ce n'est que lorsque Reina prononça ces mots que je compris ce qui me manquait :

    «Je ne verrais mon père que le week-end...»

    Tout était clair maintenant. Ce qui me manquait n'était rien d'autre qu'un père !

    A suivre...

     

     


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  • Coucou,

    Je compte écrire une nouvelle histoire mais je n'ai toujours pas d'idée pour le titre...

    Je pense que vous aurez le début dans la semaine prochaine !

    Merci,

    Blume


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  • Suite :

      Et là, sans en être vraiment consciente, je l'attrapai par le bras et me mis à courir. Je l'emmenais hors de la maison le plus rapidement possible. Je ressentais le besoin de faire ça. Je l'emmenai au bout du quartier. Là où il n'était pas allé depuis si longtemps. Il fallait qu'il reprenne conscience de tout ce qui l'entourait; il s'était totalement coupé du monde et ne sortait plus de la maison. Sa peau devenue si pâle rayonnait sous ce magnifique soleil. Et là, je n'en cru pas mes yeux tellement c'était inimaginable il y a quelques secondes: mon frère se mit à sourire. Ce sourire était tellement beau ! Il n'était pas différent des autres, mais il me faisait tellement du bien.

     

    Deux mois après notre retour en France, Jun retourna à l'école. Il était encore un peu choqué mais allait déjà beaucoup mieux. Mon père trouva rapidement du travail. Tout était rentré dans l'ordre mais un détail devait encore être réglé. En effet, lors du déménagement j'avais trouvé un morceau de papier coincé dans un recoin du lit. C'était une assez vieille lettre. Je ne sus comment elle avait pu être aussi bien conservée. Je ne pouvais voir la date qui était effacée. Néanmoins on pouvait encore lire le reste :

     

    Chère Summer ,

     

    Certaines rumeurs racontent que notre maison serait hantée .

    Il paraîtrait que trois sœurs y auraient vécu il y a 500 ans. Chacune d'elles aurait eu une mission bien précise:

    -La première devait construire une armoire qui aurait servit à emprisonner le mal .

    -La deuxième devait construire un lit qui aurait servit à protéger l'élu.

    -La troisième devait trouver l'élu. Elle n'avait comme indication que son nom qui était «J n»

    On dit, que seules les deux premières ont put réussir leurs missions. On raconte qu'après leur mort elles continuent encore à chercher .

    Mais ne te fais pas de mouron ! Ce ne sont que des rumeurs. Il paraîtrait que les personnes qui racontent cela ont habité dans cette maison et qu'ils sont à demi-fous .

    Je rentrerai bientôt .

     

     

    Je pense à toi,

     

     

    Ton très cher frère, Jun

     

     

     

     

    Je ne sus jamais quel était le nom de ce prétendu élu car une lettre avait été effacée. Après avoir relu la lettre je la brûlai, je ne voulais plus aucun souvenir de cette maison...

     

     

     

    FIN

     


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  •  Suite :

       Un soir, mon père nous réunis tous autour de la table. Il commença à nous parler, et nous annonça:

    «Je sais que ma carrière à pris une tournure importante mais je suis prêt à démissionner pour sauver ma famille.»

    A ce moment-là personne ne dit un mot. Le dîner se termina dans le silence comme nous en avions l'habitude ces derniers temps.

     

    Une semaine plus tard, nous étions prêts à partir. Je rangeais mes affaires et défaisais le lit. J'avais une forte envie de l'amener avec nous, mais j'y renonçais. Je ne voulais emporter aucun souvenir de cette maison. Je ne respectai cependant pas tout à fait la règle que je m'étais imposée.

    Je fis un tour dans la chambre de mon frère. Il était assis sur son lit et regardait la pièce presque vide. Je voyais très bien ce qu'il regardait, il observait l'armoire. Puis pour la première fois depuis des mois il parla :

    «Je sais que je ne devrais pas penser cela...mais j'aimerais emporter l'armoire.

    -Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

    -Je ne comprends pas pourquoi nous devons partir. Elles ne veulent pas que je parte...»

    A suivre...


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  •  Suite :

      Ces petites voix de femmes à l'air sournois demandaient sans cesse : «Est-ce que c'est lui ?».

    Elles me terrifiaient. Je me tournais vers l'autre côté du lit pour voir si mon frère dormait toujours. Il était assis tout raide sur le lit. Des gouttes de sueurs coulaient sur son front. Puis il me demanda :

    «Est-ce que tu les entends ?

     

    -Oui, ...je les entends.»

    Nous nous serrèrent dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce que cela ce calme. En effet à 1h00 précise elles s'arrêtèrent.

     

    Chaque soir, elles recommençaient. Nous avions pourtant tout essayé. Plusieurs fois, nous avions dormis dans ma chambre. C'était comme si, d'une certaine manière, elles en voulaient à Jun.

    Mes résultats scolaires chutaient. Mon frère n'allait plus à l'école. Il suivait des cours particuliers à la maison avec un professeur et un psychologue. Il ne parlait plus. Plus aucune expression ne se dessinait sur son visage. Mais la peur était toujours présente. Mes parents étaient désespérés. Ils ne cessaient de se disputer.

     

    A suivre...


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