Donc voilà le dessin que j'ai fait pour le concours de Pinkdonuts qui portait sur le printemps et les fleurs : http://smile-factory.eklablog.com/concours-n-3-printemps-a3604891#comments

Chapitre 2

Mensonges

     Assise en face d'elle, j'hésitais. Par quoi fallait-t-il commencer? Des milliers de questions m'angoissaient : Était-t-il en prison? Remarié? Ou... MORT? Je m'étais déjà plusieurs fois demandé si il était encore vivant. Bref, je me lançai :

 « Maman, je sais que tu as toujours redouté ce moment..Mais, je veux revoir mon père. »

Ma mère manqua de s'étouffer. Puis, elle reprit son calme et répondit :

« Marissa, ton père n'est plus de ce monde. 

-Quoi?! Mais...comment as-tu pus me cacher une chose pareille? Quel genre de mère es-tu? Me faire croire qu'il nous avait abandonnées!

-Mais...non! Marissa attends! Ce n'est pas ça!

-JE TE DETESTE! »

    A cet instant, je ne savais pas à quel point j'avais pu la faire souffrir. Je ne savais pas non plus ce que je disais tellement j'étais bouleversée. Depuis qu'il était parti, même si je n'avais de lui qu'un vague souvenir, j'avais espéré le revoir. Tout mes espoirs s'étaient évaporés en à peine quelques minutes. J'étais désemparée. Je repris au bord des larmes :

«  Où sont ses affaires?

-Dans le grand carton, au fond du grenier..

-Celui que tu ne voulais pas que j'ouvre?

-Oui, Marissa il faut...

-Non, laisse-moi! »

     Je montais les marches quatre à quatre. Mes mains tremblaient. D'un coup ferme, j'arrachai le scotch. Déçus, je ne trouvai que de vieux vêtements. Puis, au fond, un journal en cuir rouge.

  Je le pris, le serrai contre moi et remontai dans ma chambre. Je mis quelques affaires dans un sac et y déposai le journal sur lequel était écrit :

Mr. ENERY Henry

*

    J'avançais dans le noir complet. Un silence glacial pesait sur ce quartier, si vivant la journée. Je ne savais pas vraiment où j'allais mais je ne pouvais rester une minute de plus, ici. Je ne pouvais, non plus, passer la nuit dehors. A cette heure, la ville où je vivais devenait beaucoup plus dangereuse pour une fille de mon âge. Je me résignais à aller chez Reina. Elle ne dormait sûrement pas. Les nuits, où sa mère était de garde à l'hôpital de la ville, lui étaient interminables.

* *

    Elle ne parut pas étonnée de me voir. Je ne l'avais jamais vu paniquée ni angoissée. Elle avait toujours été d'un calme incroyable. Sa mère et elle étaient des adeptes du yoga. Leur maison, décorée avec goût, était remplie de plantes en tout genre. Je m'y sentis tout de suite mieux. Mais même le calme ambiant de cette maison ne pouvait enlever l'énorme boule coincée au fond de ma gorge. Ce fut une soirée assez agréable pendant laquelle nous nous confiâmes nos problèmes quotidiens. Au programme : vieux films à l'eau de rose et pop-corn.

      Nous étions en week-end donc nous pouvions nous coucher tard. Sa mère ne rentrerait que dans le matin. Je devais partir avant. Pour aller où? Je n'en avais aucune idée mais il le fallait car Ana, la mère de Reina, appellerait sûrement ma mère pour qu'elle vienne me chercher. Mais il se pouvait aussi qu'en ne me trouvant pas à la maison, ma mère vienne automatiquement me chercher ici.

 * * *

            Assise sur le lit avec Reina, j'avais posé le journal fermé devant nous. Je l'observais en silence. Puis, je me décidai. Je glissai, lentement, mes doigts sur la couverture rugueuse puis j'ouvrai le cadenas. Pourquoi étais-je aussi apeurée? C'était la peur de découvrir le véritable passé de mon père. Je ne savais pas ce qu'il y avait écrit. Était-ce un récit de sa vie ou alors des notes pour son travail? Mais je ne voyais pas ce qu'il pouvait écrire concernant son travail étant donné qu'il était commerçant. Il aurait dans ce cas prit un simple bloc-note. Bref, j'étais autant prête à l'ouvrir qu'à rentrer chez moi. Mais je devais savoir qui il était, alors j'ouvris... Aucune tache d'encre, aucune rature ne venaient salir cette si belle écriture. Je ne vis que ça : l'aspect. Il m'était impossible de lire les mots qui étaient écrits sur ce papier. Mes yeux étaient remplis de larmes. Rien qu'à son écriture et à la tenue de ce journal, je pouvais voir qu'il était soigneux, attentionné et gentil. J'aurais pu être heureuse de le savoir ainsi mais j'étais triste de ne pas pouvoir le rencontrer. Au fond de moi, j'espérais qu'il soit totalement l'inverse de ce que je découvrais. Tout simplement pour ne pas regretter de ne pas l'avoir connu. Mais à ce moment-là, la personne à qui j'en voulais le plus était ma mère. Depuis toutes ces années, j'étais persuadé que mon père était un lâche et un bon à rien. A cette pensé, je me mis à pleurer. Puis je serrai à nouveau le journal contre moi et m'endormis.

Je savais au plus profond de moi que ma mère me cachait, depuis des années, un terrible secret...

 A suivre...

OUI ! J'ai ENFIN finis d'écrire la 2ème partie de mon histoire ! Il ne me reste plus qu'à la taper à l'ordinateur et à corriger les (nombreuses) fautes. Sinon, je vais essayer d'illustrer chaque partie de mon histoire. (je vais essayer...)

Merci de votre patience ! ♥

* silence de mort dans la salle *

A bientôt !!

u

Mad (Maliki)

Dessin fait à la tablette graphique :)

1er dessin : Je vous l'accorde : il fait (très) peur..

2ème dessin : Lady GaGa ♥

3ème dessin : Miwako Sakurada (Paradise kiss )  Très (très, très, très) mauvaise qualité :/

4ème dessin : Miwako Sakurada (Paradise kiss)