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  •  Suite :

      Je le serai très fort dans mes bras jusqu'à ce qu'il se calme. J'appelai ensuite mes parents qui me demandèrent de passer la nuit avec lui. J'acceptais et sans trop savoir pourquoi un nœud s'était formé dans mon estomac. Je ressentais comme de l'angoisse à l'idée de dormir dans cette chambre. J'avais oublié de préciser que cette chambre était de loin la plus sombre et la plus terrifiante. C'est pourquoi, cette nuit là, j'eus du mal à fermer les yeux. Mon frère s'était rendormi. Il était vraiment adorable sous sa couverture.

     

    Le lendemain matin, mes parents, malgré la fatigue, finirent d'installer les meubles et nos affaires. Ils étaient déjà venus il y a un mois, pendant quelques jours, peindre la maison et s'occuper de tous les autres préparatifs pour l'aménagement. La maison était maintenant parfaite !

    Jun sentant la fatigue le gagner s'était couché assez tôt. Je fis de même, mais quand j'entrai dans la chambre il dormait déjà. Il devait être vraiment fatigué.

    La chambre était maintenant tout à fait charmante. C'était à présent une vraie chambre de petit garçon. Il avait laissé trainer le yoyo et la batte de baseball que nous avions trouvés dans le grenier, sur le rebord de la fenêtre entrouverte. J'enlevais les objets et fermais la fenêtre. Je remarquais que mon père avait accroché au dessus du lit le bateau que son père lui avait fabriqué quand il était petit. Par mégarde, je donnai un coup dans la batte de baseball qui fit tomber plusieurs de nos affaires. Mon frère ne bougea pas d'un sil. Je me glissai à ses côtés. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Minuit sonna .

     Cette nuit là je les entendis...

    A suivre...


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  •  Suite :

       Je me précipitai hors de ma chambre pour me diriger vers l'endroit d'où venaient les cris. J'entrai donc dans la chambre de Jun. Je ne trouvai personne. J'entendais des murmures. Je retenais mon souffle. Les murmures venaient de l'armoire. Je m'en rapprochai lentement . Je tendis une main toute tremblante vers la poignée . Je me décidai et ouvris la porte d'un geste brusque. Je découvris alors mon frère en boule qui se balançait d'avant en arrière en répétant sans cesse ces mots :

    «Ce sont elles ! Elles ne veulent pas arrêter ! C'est elles ! C'est elles ! Arrêtez ! Taisez-vous !»

    A suivre...


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  •  Suite :

        Une immense maison bleue aux volets blancs de la fin du 19ème siècle. D'immenses arbres l'entouraient. Lorsque la voiture s'arrêta je me précipitais à l'extérieur pour la découvrir. Je me dirigeai vers les chambres à l'étage. La maison était entièrement vide à part ces deux chambres. Elles avaient toutes les deux la même allure : grandes , mystérieuses et … inquiétantes. Elles n'en restaient pas moins très belles. Dans une des chambres il y avait une grande armoire en bois de couleur très sombre. Dans l'autre il y avait un grand et très ancien lit blanc. Il était orné d'un nombre important de décorations. Il appartenait certainement,autrefois, à une jeune fille. Je tombai littéralement sous le charme de ce lit ! Ce fut donc ma chambre . Mes parents choisirent la chambre vide. Les déménageurs nous aidèrent à installer tous les meubles et en une journée tout fut presque meublé. Le soir mon frère dormait toujours. Ma mère le réveilla et avec peine il se leva pour rejoindre sa chambre. Je lui indiquait celle-ci. C'était la chambre de «l'armoire». Après lui avoir lus son histoire habituelle j'allai moi aussi me coucher. C'était la première nuit que nous passions dans cette maison. Je ne savais pas pourquoi mais le lit dans lequel je m'apprêtais à dormir me semblait maintenant quelque peu terrifiant. Les fleurs taillées dans le bois ressemblaient maintenant à de terribles lions affamés de chair humaine. Soudain, un cri étouffé me tira de mes pensés.

    A suivre...


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    Voici une autre nouvelle  :

    La maison bleue

     

     

     

     

    J'habite aux Etats-Unis depuis deux mois. Avant que mon père soit muté, je vivais en France avec mes parents et mon petit frère de 6 ans, Jun. J'ai 14 ans et je m'appelle Summer. Mais revenons en à mon arrivée.

     

    Deux mois plus tôt, sur le chemin de la nouvelle maison...

     

    Je n'arrivais toujours pas à croire que nous avions quitté la France. Je ne savais pas comment mes parents faisaient pour être aussi joyeux. A l'annonce du déménagement, j'avais fondu en larme et n'avais pas arrêté de pleurer jusqu'à notre départ. La seule idée de quitter ma famille et mes amis me rendait vraiment triste. Mon frère dormait à côté de moi. Lui était très serein.

    Mon père me tira de mes pensés pour me montrer le quartier dans lequel nous allions habiter. Et c'est à ce moment-là que toutes mes pensés négatives furent immédiatement remplacées par de belles maisons de couleurs, des jardins en fleurs et de grands arbres magnifiquement taillés.

    Mon frère dormait toujours, je le réveillai pour lui montrer le quartier mais il ne bougea pas. Je n'insistai pas plus. Je me retournai du côté de la vitre pour observer le quartier lorsque je «la» vis.

    A suivre...


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